mardi 7 novembre 2017

Prix littéraire 2017 du Président de la République, promouvoir le talent en toute objectivité.






Les trois membres du Grand Jury au Cabinet du Ministre Oswald Homeky au milieu 


Prix littéraire du Président de la République, promouvoir le talent en toute objectivité.

Vivement que le meilleur gagne.


Au Bénin, les acteurs de la filière livre sont appelés à soumettre leurs œuvres à ce genre de "Goncourt" national. Après Habib Dakpogan pour l'édition dernière (2015), le prix renoue avec ses acteurs cette année.

La direction des arts et du livre a procédé à l'appel à candidature pour rechercher les meilleures pièces de théâtre publiées au Bénin les dernières années (deux ans). Les Maisons d'éditions ont été incitées à soumettre les meilleures de leurs plumes en la matière. En tout cas, pas plus de trois œuvres par Maison d'Edition a - t - on lu dans les TDR (termes de référence). Ce qui veut dire qu'une maison peut bien soumettre deux. Il se fait que le Jury a subi le chantage  de X comme quoi, deux œuvres du même auteur ne saurait parvenir de la présélection? Là, on pourrait comprendre deux aspects de l'homme qui alimente ce chantage. Soit il est taré (s'il est aussi en compétition) et n'a pas su lire entre les lignes des termes de référence. Soit il est méchant et en veut au talentueux auteur dont les deux œuvres en compétition ont triomphé des deux étapes. En attendant le verdict ce mardi 7 novembre à Cotonou, les auteurs (cette fois-ci "dramaturges" de préférence) sont exhortés à revoir les règles qui sous-tendent un pièce de théâtre. Le B A=ba du métier renseigne qu'une pièce de théâtre ne dépasserait pas 100 pages. Aussi doit-il respecter la règle des trois unités à savoir  l'unité de lieu, l'unité de temps et l'unité d'action. Sauf adaptation d'un texte (roman et autres...) par le metteur en scène voilà les fondamentaux d'une pièce de théâtre. Des treize (13) textes en compétition nous savons qu'il y en a qui qui passent à côté de ces formules universelles. Le jury de la présélection a certainement facilité la tâche au grand Jury à qui il a dégagé cinq œuvres finalistes. En tout cas on l'espère bien. Si le prix partait à une pièce qui respecte les normes cela fera école et confirmerait aux élèves littéraires de nos lycées et collèges la leçon apprise à partir du Cid de Corneille, la secrétaire particulière de Jean Pliya, la marmite de Koka M'bala de Guy Menga, le Gong a bégayé d'Apollinaire Agbazahou, des pièces au programme dans l'enseignement secondaire au Bénin. Tous ces livres ne dépassent pas 100 pages en volume...
Bonne chance aux cinq finalistes et que le meilleur gagne.


Happy Sylvestre GOUDOU

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