vendredi 7 septembre 2018

Clap Ivoire 2018: Bonne impression du public pour Silence.

2ème série de projections, le film Silence du béninois Yves Sossa arrache l'émotion du public


Yves Sossa réalisateur de Silence

Un constat inédit pendant cette 18ème édition de clap ivoire, un film d'un autre pays autre que Côte-d'Ivoire arrache au public majoritairement ivoirien, de l'émotion et des ovations égales. Silence, film fiction en compétition traite de la vie de jeune couple, la trentaine, qui après 6 ans sans enfant, se trouve enfin face à grossesse à risque selon le gynéco.  Alfred le jeune futur père s'oppose à la décision d'avorter. Il multiplie ses efforts pour faire face aux dépenses imposées. Il doit travailler le jour en tant personnel de maison d'un riche homme d'affaire et la nuit en tant que veilleur portier d'une pharmacie. Malheureusement son inefficacité le jour le fait virer par son patron. Nécessiteux, il se voit surpris à la pharmacie en position indélicate avec en poche un médicament prescrit pour sa femme. Il perd aussi ce job. Déterminé pour la venue de son bébé, Alfred se hâte de rentrer à la maison avec quelques articles pour le trousseau. C'est alors qu'il surprend Prisca au téléphone qui avoue à son récepteur qu'Alfred n'est pas le vrai père du bébé qu'elle porte. Stupéfaite, Prisca tombe en travail précoce et coule du sang. Alfred anéanti par la nouvelle la contemplait impuissant... L'émotion embrase la salle et ne s'éteint qu'à la fin des 12 mn 49 s par des applaudissements. 
Inquiétude
Fier de son film Yves Sossa espère le Kodjo Ebouclé. Cependant la durée inscrite dans la programmation et la plaquette de clap ivoire par les organisateurs n'est pas conforme à celle projetée sur écran. Le Jury doit tenir compte de la durée réel des films visionnés et non de celle imprimée que renseignent sur les supports distribués par le comité d'organisation de clap ivoire 2018. Silence n'est pas le seul dans le cas, il y a le film documentaire Zungboli (12mn59s réelle au lieu de 13mn45) de Augustin Laourou du Bénin et la fiction Goom-bi ou la plaie (13mn et non 15mn) du sénégalais Moly Kane qui subissent le même sort d'augmentation de leur durée.

Happy Sylvestre GOUDOU

jeudi 6 septembre 2018

Clap Ivoire 2018, Une table ronde s'ouvre sur l'industrie cinématographie dans l'espace Uemoa

Etat des lieux de l'industrie cinématographique dans l'Uemoa, une table ronde s'ouvre à cet effet.


Réunis à la salle de conférence du Vaisseau, les directeurs en charge de la cinématographie des huit pays de l'Uemoa activent leurs réflexions sur la question du cinéma dans chaque pays. Après la mise en place du présidium composé d'un président, d'un secrétaire (Eric Todan Dg Cncia Bénin) et d'un rapporteur (M. Ouattara T. de l'université de Cocody) pour diriger les travaux. Chaque directeur présent s'est exercé à faire l'état des lieux du cinéma dans son pays. Il faut retenir globalement deux aspects importants de cet état des lieux. L'insuffisance voire la rareté des sources de financement de l'industrie du cinéma et la disparition progressive des salles ciné dans presque tous les pays. Exception est faite au Burkina-Faso qui maintient et anime certaines de ses salles parce qu'abritant le FESPACO. Le Sénégal et la Côte-d'Ivoire font l'effort de moderniser les salles en création. Tous les autres pays essuient un échec lamentable en la matière. La journée du mercredi 5 septembre est consacrée à l'état des lieux. Ce jeudi 6 septembre se poursuivent les travaux sur les approches de solutions pour relever le niveau du cinéma dans l'espace Uemoa.

Happy Sylvestre GOUDOU

mercredi 5 septembre 2018

Première série de projections au clap Ivoire, des problèmes techniques à résoudre

18ème édition de Clap Ivoire 
Première série de projections a lieu cet après-midi.

Huit films au total auront retenu l'attention des membres du jury et des cinéphiles. Démarrée à 15h locales, par la fiction du Sénégal Goom-bi suivi du documentaire béninois Zungboli le chemin de la forêt, la série de projections a montré l'or dure film documentaire du Togo, N'zueba fiction de la Côte-d'Ivoire, Lagrimas de SIDA (l'arme de sida ) de la Guinée-Bisseau. Après la pause pub des partenaires, les documentaires façade du Mali (sur l'environnement), du Burkina La nature nous parle, celui du Niger, le dernier combat (sur les anciens combattants tirailleurs sénégalais regroupés en France depuis 2017) ont bouclée la première journée de projections des films e' compétition.
Tout n'a pas été pour autant rose. La qualité peu désirable de la majorité des films projetés à l'écran de cette somptueuse salle du Majestic Ivoire ne serait pas celle effective des films envoyés. C'est du moins la plainte de la plupart des candidats dont les films ont subi le même sort. A l'exception de la Côte-d'Ivoire. Les techniciens ont simplement confié que le problème s'est posé au niveau du projecteur. Mais le guide des lauréats pour répondre à la question a servi un autre argument qui est relatif à la compatibilité des formats. Selon les dires de monsieur Jacques Amoin les films envoyés seraient convertis en Dcp avant 'être portés à l'écran, ce que fustigent les lauréats. 
Espérons que l'organisation puisse rectifier le tire avant la deuxième série de projections. 


Augustin Laourou Réalisateur de Zungboli le chemin de la forêt à la sortie de la cérémonie d'ouverture " Toutes les allocutions qui ont été présentées surtout celle du directeur de A+ m'ont donné de l'eau à la bouche. Il est dit qu'il y a plusieurs prix à gagner en plus il y aura du matériel qui sera offert, ou de l'argent pour l'achat de matériels de qualité. On dit souvent pour des oeuvres de qualité, il faut des matériels de qualité. Là je sais que je partirai à Cotonou avec, pas un seul mais plusieurs prix. J'ai échangé avec les confrères des autres pays de l'Uemoa. c'est vrai que plusieurs films en compétition abordent l'environnement ou les,changements climatiques. Je suis confiant et en conclus que mon film est d'actualité et propose des solutions à des problèmes d'actualité."


Yves Sossa très rassuré " Je suis ici pour gagner. Je veux le Kodjo Ebouclé. Vu l'engouement et l'organisation, ça donne une idée des films en compétition. C'est le rendez-vous de la crème des crème. Déjà le film lauréat 2017, témoigne de la qualité des oeuvres primées. Clap Ivoire est une compétition Et quand moi je participe à une compétition c'est pour gagner. Je vais rentrer à Cotonou avec le Kodjo Ebouclé."

Happy Sylvestre GOUDOU

18ème Clap Ivoire, coup d'envoi de l'édition dite de la maturité



Clap Ivoire 2018
Cérémonie d'ouverture de la 18ème édition.
Édition dite de la maturité... Nous y sommes avec la délégation béninoise composée du DG CNCIA Éric Todan, les deux candidats béninois Augustin Laourou et Yves Sossa. Avec un personnel d'appui du CNCIA Jean de Dieu Tossou. En direct de la salle majestic Ivoire du Sofitel Hôtel Ivoire, le Directeur de Cabinet M. Fausseni Dembélé du ministère ivoirien de la culture et de la francophonie prononce son discours d'ouverture officielle. Après son mot d'ouverture en lieu et place du ministre Maurice Bandama sur un autre front à Khorogho, le film lauréat de 2017 est projeté. Une place dans l'avion Khadidjatou Sow...



Happy Sylvestre GOUDOU