vendredi 28 février 2020

15ème FESTIMA à DEDOUGOU le Zangbéto de LOKOKOUKOUME révèle le Bénin au Burkina Faso. Une retombée positive du Feridama 2019

                                           Un masque Zangbéto de Lokokoukoumè au Feridama 2019

Une retombée artistique et économique du FERIDAMA 2019

Partie de Cotonou ce vendredi 28 février 2020, la délégation de 15 membres de la société de masque Zangbéto de Lokokoukoumè est conduite par Clément Bonou président de l'Association Forêt Sacrée. Elle participe du 29 février au 7 mars à la 15ème édition du Festival international des Masques et des Arts de Dédougou au Burkina Faso. 

Organisé par l'Association pour la Sauvegarde des Masques (ASAMA), le festival international des masques et des arts de Dédougou se tient dans la belle cité de Bankuy. Léonce Ki responsable de l'Asama et son équipe ont identifié sur la 10ème édition du Festival des rituels et des danses masquées (Feridama), la société de masque Zangbéto de Lokokoukoumè sur recommandation de Marcel Zounon directeur dudit festival.. Lokokoukoumè a donné en effet un spectacle époustouflant qui a motivé sa sélection pour Festima 2020. Cette première participation au Festima est rendue possible grâce au soutien financier de la Mairie de Sèmè Kpodji et son Maire Charlemagne Honfo. Le Zangan Makoutodé Zinsou François chef de file du couvent et ses poulains, remercient le maire de Sèmè Kpodji et promettent faire bonne prestation à Dédougou afin de révéler le Bénin dans ce coin de la sous-région à travers des démonstrations mystiques intrinsèques au zangbéto.  
La 15ème édition du Festima est placée sous le thème " Masques, dialogues des cultures et cohésion sociale." Son programme est riche et alléchant. Le plateau du Festima 2020 offre des parades de masques et des spectacles vivants d'une diversité de masques à savoir les masques de feuilles, de fibres, de tissus, d'écosses et de pailles; des panels sur le thème de l'édition, un marché africain, un espace musée et un plateau d'animation. 

Happy GOUDOU BIDA

mardi 18 février 2020

Gilbert Déou Malé distingué par TRACES OUIDAH 2020

Gilbert Déou Malé Directeur général du Fonds des arts et de la culture a été identifié et récompensé par le comité d'organisation de la 7ème édition du festival Traces 2020. C'était samedi 15 février dernier au fort français de Ouidah. Cette distinction est attribuée aux récipiendaires pour leur investissement personnel en faveur du développement du secteur de la culture au Bénin selon Eric Coffi Lazare Acakpo et Francesca Pedùlla respectivement président et vice présidente de l'association Sonagnon. D'autres personnalités et acteurs culturels majeurs tels que le Professeur de danse Alladé Coffi Adolphe et Marcel Zounon Directeur de l'Ensemble artistique national, ont reçu les mêmes récompenses après l'époustouflant spectacle métissé de restitution des stagiaires. 

 
                                                                              Le Dg Fac recevant son laurier

Au profit du spectacle de restitution qui clôture les activités du 7ème festival Traces à Ouidah, Eric Acakpo et la chorégraphe Italienne Francesca Pedulla ont démontré une fois encore, que les danses traditionnelles du Bénin peuvent être travaillées et nettoyées de  tous leurs déchets superflus. Sous le thème de "Axis Syllabus", ils ont dirigé une résidence de formation en danse contemporaine axée sur les mouvements des danses traditionnelles du Bénin. Du 29 janvier au 15 février, une quarantaine de danseurs venus de plusieurs pays tels que l'Italie, l'Espagne, la Belgique, le Canada, les Etats-Unis, le Nigeria, le Ghana, le Togo et le Bénin, ont participé à la résidence de création en danse contemporaine selon cette fois-ci la méthode de l'axis syllabus. Une étude pratique qui consiste à contrôler le corps du pratiquant de la danse en lui faisant éviter des mouvements hostiles à sa morphologie sur le long terme. La méconnaissance de son corps et son adaptation aux mouvements de danse peut occasionner des conséquence sur les articulations notamment le genou, la cheville, le dos etc. L'ignorance de cette méthode influe négativement sur la gestion de la carrière du danseur. Le festival Traces, en résidence a renforcé les capacités des stagiaires à l'axis syllabus appliqué aux rythmes traditionnels à savoir, le sakpata, le yaoïtcha, et un autre rythme de recherche ponctué par la kora. Le public a vu les "blancs" danser sans complexe du sakpata, du yaoïtcha tout comme les africains d'autres nationalités. Bien que n'ayant pas bénéficié du financement du Fonds des arts et de la culture, l'association culturelle Sonagnon a invité le Dg Fac, le Directeur de l'Ensemble artistique national, le Directeur de Développement du Tourisme Bertrand Adjovi, le Professeur Alladé afin qu'ils apprécient le travail qui se réalise en faveur de la sauvegarde des danses traditionnelles, pan important du patrimoine immatériel de notre pays et s'imprègne aussi des réalités qui sous-tendent l'initiative. Une démarche appréciée par ces dernier après avoir suivi le spectacle de restitution qui est à la hauteur des attentes et a démontré le sérieux de son organisation.
La distinction spécifique du Dg Fac est aussi une manière pour Eric Acakpo et ses partenaires de reconnaître l'efficacité de Gilbert Déou Malé dans sa gestion actuelle du Fac basée sur l'équité dans le financement, sa volonté de faire de l'acteur culturel un véritable moteur de développement, a laissé entendre l'organisateur en chef du festival Traces. Il finit en rappelant qu'il fait venir chaque année plusieurs nationalités de danseurs qui injectent des devises dans le tourisme culturel et contribuent ainsi au développement économique du Bénin. 


Happy GOUDOU BIDA