vendredi 7 septembre 2018

Clap Ivoire 2018: Bonne impression du public pour Silence.

2ème série de projections, le film Silence du béninois Yves Sossa arrache l'émotion du public


Yves Sossa réalisateur de Silence

Un constat inédit pendant cette 18ème édition de clap ivoire, un film d'un autre pays autre que Côte-d'Ivoire arrache au public majoritairement ivoirien, de l'émotion et des ovations égales. Silence, film fiction en compétition traite de la vie de jeune couple, la trentaine, qui après 6 ans sans enfant, se trouve enfin face à grossesse à risque selon le gynéco.  Alfred le jeune futur père s'oppose à la décision d'avorter. Il multiplie ses efforts pour faire face aux dépenses imposées. Il doit travailler le jour en tant personnel de maison d'un riche homme d'affaire et la nuit en tant que veilleur portier d'une pharmacie. Malheureusement son inefficacité le jour le fait virer par son patron. Nécessiteux, il se voit surpris à la pharmacie en position indélicate avec en poche un médicament prescrit pour sa femme. Il perd aussi ce job. Déterminé pour la venue de son bébé, Alfred se hâte de rentrer à la maison avec quelques articles pour le trousseau. C'est alors qu'il surprend Prisca au téléphone qui avoue à son récepteur qu'Alfred n'est pas le vrai père du bébé qu'elle porte. Stupéfaite, Prisca tombe en travail précoce et coule du sang. Alfred anéanti par la nouvelle la contemplait impuissant... L'émotion embrase la salle et ne s'éteint qu'à la fin des 12 mn 49 s par des applaudissements. 
Inquiétude
Fier de son film Yves Sossa espère le Kodjo Ebouclé. Cependant la durée inscrite dans la programmation et la plaquette de clap ivoire par les organisateurs n'est pas conforme à celle projetée sur écran. Le Jury doit tenir compte de la durée réel des films visionnés et non de celle imprimée que renseignent sur les supports distribués par le comité d'organisation de clap ivoire 2018. Silence n'est pas le seul dans le cas, il y a le film documentaire Zungboli (12mn59s réelle au lieu de 13mn45) de Augustin Laourou du Bénin et la fiction Goom-bi ou la plaie (13mn et non 15mn) du sénégalais Moly Kane qui subissent le même sort d'augmentation de leur durée.

Happy Sylvestre GOUDOU

jeudi 6 septembre 2018

Clap Ivoire 2018, Une table ronde s'ouvre sur l'industrie cinématographie dans l'espace Uemoa

Etat des lieux de l'industrie cinématographique dans l'Uemoa, une table ronde s'ouvre à cet effet.


Réunis à la salle de conférence du Vaisseau, les directeurs en charge de la cinématographie des huit pays de l'Uemoa activent leurs réflexions sur la question du cinéma dans chaque pays. Après la mise en place du présidium composé d'un président, d'un secrétaire (Eric Todan Dg Cncia Bénin) et d'un rapporteur (M. Ouattara T. de l'université de Cocody) pour diriger les travaux. Chaque directeur présent s'est exercé à faire l'état des lieux du cinéma dans son pays. Il faut retenir globalement deux aspects importants de cet état des lieux. L'insuffisance voire la rareté des sources de financement de l'industrie du cinéma et la disparition progressive des salles ciné dans presque tous les pays. Exception est faite au Burkina-Faso qui maintient et anime certaines de ses salles parce qu'abritant le FESPACO. Le Sénégal et la Côte-d'Ivoire font l'effort de moderniser les salles en création. Tous les autres pays essuient un échec lamentable en la matière. La journée du mercredi 5 septembre est consacrée à l'état des lieux. Ce jeudi 6 septembre se poursuivent les travaux sur les approches de solutions pour relever le niveau du cinéma dans l'espace Uemoa.

Happy Sylvestre GOUDOU

mercredi 5 septembre 2018

Première série de projections au clap Ivoire, des problèmes techniques à résoudre

18ème édition de Clap Ivoire 
Première série de projections a lieu cet après-midi.

Huit films au total auront retenu l'attention des membres du jury et des cinéphiles. Démarrée à 15h locales, par la fiction du Sénégal Goom-bi suivi du documentaire béninois Zungboli le chemin de la forêt, la série de projections a montré l'or dure film documentaire du Togo, N'zueba fiction de la Côte-d'Ivoire, Lagrimas de SIDA (l'arme de sida ) de la Guinée-Bisseau. Après la pause pub des partenaires, les documentaires façade du Mali (sur l'environnement), du Burkina La nature nous parle, celui du Niger, le dernier combat (sur les anciens combattants tirailleurs sénégalais regroupés en France depuis 2017) ont bouclée la première journée de projections des films e' compétition.
Tout n'a pas été pour autant rose. La qualité peu désirable de la majorité des films projetés à l'écran de cette somptueuse salle du Majestic Ivoire ne serait pas celle effective des films envoyés. C'est du moins la plainte de la plupart des candidats dont les films ont subi le même sort. A l'exception de la Côte-d'Ivoire. Les techniciens ont simplement confié que le problème s'est posé au niveau du projecteur. Mais le guide des lauréats pour répondre à la question a servi un autre argument qui est relatif à la compatibilité des formats. Selon les dires de monsieur Jacques Amoin les films envoyés seraient convertis en Dcp avant 'être portés à l'écran, ce que fustigent les lauréats. 
Espérons que l'organisation puisse rectifier le tire avant la deuxième série de projections. 


Augustin Laourou Réalisateur de Zungboli le chemin de la forêt à la sortie de la cérémonie d'ouverture " Toutes les allocutions qui ont été présentées surtout celle du directeur de A+ m'ont donné de l'eau à la bouche. Il est dit qu'il y a plusieurs prix à gagner en plus il y aura du matériel qui sera offert, ou de l'argent pour l'achat de matériels de qualité. On dit souvent pour des oeuvres de qualité, il faut des matériels de qualité. Là je sais que je partirai à Cotonou avec, pas un seul mais plusieurs prix. J'ai échangé avec les confrères des autres pays de l'Uemoa. c'est vrai que plusieurs films en compétition abordent l'environnement ou les,changements climatiques. Je suis confiant et en conclus que mon film est d'actualité et propose des solutions à des problèmes d'actualité."


Yves Sossa très rassuré " Je suis ici pour gagner. Je veux le Kodjo Ebouclé. Vu l'engouement et l'organisation, ça donne une idée des films en compétition. C'est le rendez-vous de la crème des crème. Déjà le film lauréat 2017, témoigne de la qualité des oeuvres primées. Clap Ivoire est une compétition Et quand moi je participe à une compétition c'est pour gagner. Je vais rentrer à Cotonou avec le Kodjo Ebouclé."

Happy Sylvestre GOUDOU

18ème Clap Ivoire, coup d'envoi de l'édition dite de la maturité



Clap Ivoire 2018
Cérémonie d'ouverture de la 18ème édition.
Édition dite de la maturité... Nous y sommes avec la délégation béninoise composée du DG CNCIA Éric Todan, les deux candidats béninois Augustin Laourou et Yves Sossa. Avec un personnel d'appui du CNCIA Jean de Dieu Tossou. En direct de la salle majestic Ivoire du Sofitel Hôtel Ivoire, le Directeur de Cabinet M. Fausseni Dembélé du ministère ivoirien de la culture et de la francophonie prononce son discours d'ouverture officielle. Après son mot d'ouverture en lieu et place du ministre Maurice Bandama sur un autre front à Khorogho, le film lauréat de 2017 est projeté. Une place dans l'avion Khadidjatou Sow...



Happy Sylvestre GOUDOU

dimanche 12 août 2018

Clap Ivoire 2018: Le Cncia Bénin innove dans la sélection nationale


18ème Clap Ivoire
Les jeunes réalisateurs Augustin Laourou et Yves Sossa représentent le Bénin.




Zungboli le chemin de la forêt, film documentaire de Augustin Laourou, et Silence, fiction de Yves Sossa, sont les deux courts métrages béninois qui participent à la 18ème édition du festival Clap Ivoire à Abidjan du 04 au 09 septembre prochain à Abidjan en Côte-d’Ivoire. La direction générale du Centre national de cinéma et de l’image animée (Cncia) du Bénin a transmis les deux œuvres depuis le 31 juillet au comité d’organisation de Clap ivoire 2018. Le processus de sélection au plan national diffère de celui des années précédentes. Le directeur général du Cncia Eric Todan a innové avec son équipe. Déjà en avril, un appel à candidature est lancé. Vingt-deux films sont déposés au total, dont treize (13) fictions et douze (09) documentaires. La phase de présélections est basée sur trois critères fondamentaux. Voir si les films respectent la durée stricte de 13mn, l’audibilité du son et la qualité professionnelle de l’image. Tous les vingt-deux films sont qualifiés pour accéder à la phase de sélection. Cette fois-ci, tous les films ont fait l’objet de projection ouverte au public les 27 et 28 juillet au Ciné le Bénin à Cotonou devant un jury composé de cinq membres. Le profil des membres du jury ne souffre d’aucune insuffisance parce que composé de professionnels du du 7ème art. Ils sont, Carole Lokossou (comédienne, actrice), Kombert Quenum (ingénieur de son, expert en doublage de film, comédien) Apollinaire Aïvodji (réalisateur, enseignant à l’Isma), Arlésienne Sovi (Scripte, scénariste) et   Dorothée Dognon (Docteur en cinématographie, enseignant à l’université, ancien directeur de la cinématographie).
L’autre innovation apportée par l’équipe d’Eric Todan est l’octroi de prix à tous les participants d’une part et des prix aux lauréats de chaque catégorie (fiction et documentaire) et le spécial prix du jury d’autre part. Ainsi Augustin Laourou avec son documentaire Zungboli le chemin de la forêt et Yves Sossa avec sa fiction Le silence emportent les gros lots de leur catégorie respective. Altidor Gildas Dossou reçoit le prix spécial du jury avec son documentaire Xwlakô, le trésor d'un sol, film tourné sur le sel de Djêgbadji.
A propos de Clap Ivoire
C’est un festival de court métrage à l’intention des réalisateurs des pays de l’Uemoa. Il se déroule du 04 eu 09 septembre à Abidjan la Capitale économique de la Côte-d’Ivoire. Le pays hôte a déjà connu ses lauréats au plan national. Il s’agit de Catégorie documentaire : Nostalgie de Estelle Nagnintaha Koné, 1er prix représente la Côte-d’Ivoire ; 2ème Drame à Atékoubé de Chantal Reine Kadjo. Catégorie fiction : 1er prix Nzueba de Ursule Koffi, représente la Côte-d’Ivoire. 2ème le prix du poison de Gnepa Kobé Gboubé Luc. La poupée (fiction) de Isabelle Kouraogo part avec le Prix spécial du jury.
Le Togo sera représenté par Gilbert Boukpessi dans la catégorie fiction avec son film La vie de Daniel. Il est le meilleur des douze films de cette catégorie au plan national. Anita Afatchao meilleure de sa catégorie aux côtés de six autres films documentaires sera à Clap Ivoire avec son documentaire classique L’or dur. Le Niger, le Burkina-Faso, le Sénégal et la Guinée Bissau sont aussi attendu à Clap Ivoire un festival qui bénéficie du soutenu indéfectible de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Le grand prix Kodjo Ebouclé et les premiers de chaque catégorie sont souvent offerts par l’institution sou-régionale.  L’Uemoa a inscrit Clap Ivoire sur la liste de ses priorités gérées par la direction du patrimoine culturel et des arts au niveau de son département du développement humain.


Happy Sylvestre GOUDOU

lundi 14 mai 2018

DAK'ART 2018 DEM'ART avec le grand prix Léopold S. Senghor pour le Bénin

 Laeila Adjovi est premier Grand Prix Léopold Sedar Senghor,  son œuvre Malaïka Dotou Shankofa révèle le Bénin à la 13ème  biennale de l'art africain contemporain. 



Dès la cérémonie d'ouverture de la 13ème biennale dak'art ce 03 mai, les suspens sont vite levés. Le Grand Prix  Léopold Sédar Senghor du Président de la République est attribué. D'une valeur de 20 millions de FCFA, il est remporté par l'œuvre "Malaïka Dotou Shankofa" du duo franco-béninois Laeila Adjovi-Loïc Hoke.  Cependant seule Nola la fille du couple photographe demeure pour l'instant son unique plus belle création.

Elle vient de la photographie documentaire. Pour ce projet Malaïka Dotou Sankofa, elle a essayé autre chose, grâce à la collaboration avec Loïc Hoke, directeur photo documentariste, le papa de sa fille. Les deux optent pour la photo de studio pour créer une espèce d'allégorie visuelle de l'Afrique qui doit se défaire des préjugés et des entraves qui continuent de nos jours. Malaïka Dotou Shankofa est le fruit de la construction d'une paire d'ailes articulées avec des motifs en mosaïques de tissus pagne dont toutes les plumes faites à la main. Résultat, une grande aile d'ange dont les plumes en wax, symbolisent l'identité africaine multiple, complexe, parfois si lourde à porter quand on voyage, compte tenu des préjugés contre les africains. Ils en font une série de photos qui met en scène leur créature Malaïka Dotou Shankofa, portée par la danseuse sénégalaise Marie-Agnès Gomis. L'interprète s'accoutre d'un petit costume terne qui représente une sorte de modernité à  l'occidentale mais qui endosse ses ailes  pour essayer de faire porter le message d'une Afrique qui se libère de tous clichés et entraves. Le temps de la création remonte à octobre 2016 selon Laeila et équivaut au temps de ses congés sabbatiques pour la naissance de Nola. Le sous-sol de l'ancien palais de la justice lieu qui abrite l'exposition internationale de la 13ème biennale, a servi de cadre pour la création de Malaïka Dotou Shankofa. C'est la partie en ruine non restaurée de l'édifice qui est transformée en studio pour photos format argentique sur pellicules développables, comme à l'ancienne. A tout ceci s'ajoute un poème signée Laeila Adjovi. L'oeuvre littéraire recopiée et transposée sur trois parties des murs de la salle d'exposition n°2, avec comme vecteur des mots, la main à travers une jolie écriture calligraphique superbe qui accorde à ce poème visuelle une esthétique atypique. Le poème Malaïka Dotou Shankofa devient un art visuel savouré dans ces trois étapes.  Malaïka qui signifie "Ange" en swahili, "Dotou" veut dire "reste droit" en langue Fon (emprunt du goun gbé) du Bénin et Shankofa qui rappelle le symbole Akan de l'oiseau messager qui vole la tête tournée à l'arrière pour dire "love from the past". 
A propos du Grand prix Léopold Sedar Senghor du Président de la République, il est attribué pour la première fois dans l'histoire de la biennale dak'art. Remis en main propre par le Président sénégalais Macky Sall, il vaut 20 000 000 FCFA. Il est instauré pour encourager la créativité artistique. D'autres prix de la même logique, sont décernés. Le Prix Uemoa s'élève à 5 millions, il est emporté par l'artiste photographe Franck Bacar alias Fany de la Côte-d'Ivoire. Le Commissaire Michel Sawadogo du département du développement humain a remis ledit prix au directeur artistique de dak'art pour le lauréat. L'Oif octroie 15 milles euros au lauréat de son prix. Le Marocain Souad Larouche emporte en numéraire 5 000 euros et 10000 euros pour sa formation par l'Oif. Quant au prix révélation de la biennale 2018, il est décroché par Wajo Olory. Très ému lors de la remise, le jeune artiste nigérian n'a pas su contenir ses larmes de joie. "La joie c'est la grâce d'être à la biennale" a -t-il confié au public pour son mot. La cérémonie d'ouverture de la 13ème édition de la biennale d'art africain contemporain est placée sous le parrainage et la présence effective du Président de la République du Sénégal, Macky Sall. 

Happy Sylvestre GOUDOU















Quelques oeuvres "Malaïka Dotou Shankofa" de la lauréate L. Adjovi salle n°2 de l'exposition internationale, l'heure rouge.

mardi 1 mai 2018

Didier Awadi sort Made in Africa, 5 ans comme un roseau...


Didier Awadi, en 5 ans comme un roseau, il plie …

Enfin « Made in Africa », il ne rompt pas.


De retour avec Made in Africa, Didier Awadi se veut plus mature que jamais, et très serein avec une diction améliorée. Il l’a démontré avec les boulettes de Dakar son orchestre qui l’accompagne sur scène ce mardi 24 avril 2018 au Balajo. L’occasion, la soirée dédicace de Made in Africa, son nouvel album de 23 titres entièrement réalisés en Afrique durant ses années de silence dans plusieurs Capitales, en featuring avec toutes générations d’artistes africains. Face à la presse composée des journalistes culturels de l'Uemoa et des journalistes sénégalais, il se montre convainquant de même que sa prestation live.

 Sur la petite scène du Balajo, espace simplement artistique  à Dakar, l'artiste s'entoure de jeunes talents de différentes nationalités africaines (Gabonaise, congolaise, camerounaise, ivoirienne, sénégalaise...). Il approfondit ainsi sa logique de pan-africaniste entamé  sur Made in Africa avec la bonne quinzaine de featuring réalisés tant avec de jeunes talents qu'il révèle qu'avec des talent en confirmation, confirmés. On peut citer la camerounaise Daniela Ahanda de passage sur the voice Afrique francophone et Bo Diaw (Ndaanane & sorry remix). Claytone Hamilton sur le titre made in Africa, Dip Doundou Guiss dans djambar, Moon Sizzla (don't cry 4 a man). D'autres talents en confirmation aussi interviennent, Eddy Kenzo, Ismaël Mapaga (mamiwata), Dadipo Slim (comme au premier jour), Duggy Tee. De ceux confirmés saffichent au premier rang l'ivoirienne Josey priscille dans never give up, Ombre zion, Mary Ndiaye... Comme des béquilles pour Awadi, des gloires de la musique africaine, ceux-là qu'on pourrait désigner comme des trésors humains vivants ont signé un contrat de confiance avec leur jeunes frère, leur bon petit. Bamako blues garde les empreintes du Vieux Farka Touré, Africa du rossignol Ismaël Lo est repris avec l'artiste et la partition hip-hop de Didier, Bamboulisme avec Alpha Blondy. Made in Africa fait savourer aussi bien des titres engagés tels manipulation, bamboulisme, CFA, la mission, que des titres tendance populaire, et d'autres aux couleurs wolof. Dans tous les cas, l'artiste se refuse de se répéter ou se reprendre le même style d'il y a 5 ans. C'est ce qui justifie son choix, celui de se soumettre à la rigueur de jeunes arrangeurs tous presque de la nouvelle génération, mais très talentueux, en témoigne la qualité des morceaux. Lui-même ne s'est pas éloigné de ce feeling qu'il recherche. 
Pour la circonstance Didier Awadi fait voyager les artistes à travers l'Afrique. Il présente sur support vidéo cette aventure qu'il subit pendant cinq années. Le clip de Bamako blues suscite la peur chez certains fans. Il traite de sa mort par empoisonnement... au point où la curiosité s'interroge si c'était son dernier album. Non, rassure l'artiste. Le choix de l'ambulance qui le transfère à l'hôpital est meilleur au premier qui devait le confiner dans un cercueil. Il ne manque pas de gens proches qui lui en veulent à mort, après l'avoir trahi, a confie-t-il.    Sa déception due à l'état bancal de la démocratie par certains dirigeants africains le désole. Il recommande aux pouvoirs placés au prix de combats mais qui tissent la toile de Pénélope,  la force de l'argument et non l'argument de la force. Allusion est spécifiquement faite au pouvoir sénégalais. 
Son silence des cinq dernières années peuvent faire de lui, un roseau qui plie mais ne rompt pas. Des Capitales africaines connaîtront chacune selon l'artistes, un concert de présentation de Made in Africa.  Un bon projet de vulgarisation de l'idéologie Awadi? L'avenir nous le dira.


Happy Koffi GOUDOU




lundi 30 avril 2018

L'UEMOA renforce une vingtaine de journalistes à la critique d'art



Activité du PDC-UEMOA
Une vingtaine de journalistes culturels formés à la critique d’art à Dakar.

Du 23 au 27 avril, se tient l’atelier de formation des membres du réseau des journalistes culturels pour le programme de développement culturel de l’Uemoa (RJ/PDC-UEMOA). Venus des huit pays de l’espace communautaire, ils partent renforcés en critique d’art sous l’égide des Professeurs Yacouba Konaté (ivoirien) et Ibrahima Wane (sénégalais). L’organisation entièrement financée par la Commission de l’Uemoa en partenariat avec la biennale Dak’art 2018 est conduite par l’équipe de Mme Aminata Lo Paye en charge du programme de développement culturel.

Vingt (20) membres du réseau des journalistes culturels pour le programme de développement culturel de l’Uemoa sont formés à la critique d’art. Cette activité intervient à la veille de la 13ème édition de la biennale Dak’art dont l’ouverture prévue le 3 mai. Les capacités des participants sont renforcées d’abord à la gestion des droits d’auteurs à travers la communication de Samuel Sangwa, directeur régional Afrique de la Cisac. Ensuite, ils ont reçu de leurs formateurs les outils pour la critique journalistique, renseignés sur l’approche historique des arts visuels en Afrique, la lecture d’une œuvre d’art et les touches et retouches d’un compte rendu d’une exposition. Ces notions théoriques sont complétées de visites tous les après-midi d’une exposition en cours dans un espace ou galerie de Dakar. Ainsi les apprenants sous l’égide de leurs professeurs explorent les deux premiers jours la Galerie Kemboury, l’exposition inaugurale de la Villa des Arts ouvert seulement en mars dernier, une initiative personnel et sous fonds propre du polyvalent et atypique plasticien Ousmane Ndiaye Ndiaye alias Dago. Privilégiés par la biennale dak’art, les participants sont accueillis à la bibliothèque de l’Université Cheikh Anta Diop pour visiter en exclusivité l’exposition « Quelle humanité pour demain ? » du baobab Ibrahim Diallo Lebergerdeliledengor. Avec le guide, le Professeur Magueye Kassé, commissaire de l’exposition et l’artiste-savant, les visiteurs spéciaux voyagent dans les méandres d’un univers diversifié et multiforme soumis à une scénographie appropriée signée Fodé Camara. Le vernissage de « Quelle humanité pour demain ? » est prévu le 5 mai pour le compte du Dak’art Off. La même thématique « Quelle humanité pour demain ? » fait objet d’une table ronde ce 2 mai au Terrou bi (salon des princes) à partir de 9h30. Un document de synthèse y sera édité et mis en ligne sur le site de l’université www.ucad.edu.sn et celui de l’artiste www.lebergerdelile.com a confié le Commissaire. Une autre exposition de sculpture et peinture dirigé par Omar Diack comme commissaire en cours dans une banque de la place est aussi visitée avant le grand tour du Musée de Civilisation Noire. Un géant édifice fruit de la coopération sino-sénégalaise. Il coûte 12 milliards de FCFA au contribuable sénégalais, sans regret. La visite guidée par Amadou DAFF, comptable des matières, a permis d’explorer les différents compartiments du musée. De l’administration au 4ème étage jusqu’à la salle de surveillance camera en bas, en passant par les salles d’exposition, les ailes pour le réfectoire, le plan compatible des toilettes modernes, la grande galerie circulaire de 50m de rayon, l’auditorium de 150 places, tout est placé sous surveillance de 108 caméras. Il est doté d’une grande esplanade qu’il partage presque avec le Théâtre National auquel il fait face. Le musée de civilisation noire sera inauguré le 6 décembre prochain par SEM Macky Sall, Président de la République du Sénégal.
L’atelier prend fin sous une note de satisfaction générale après une évaluation de l’organisation et le mot de clôture.

Happy Sylvestre GOUDOU




lundi 5 février 2018

MASA 2018, Jour J-30

                                                                                Le MASA 2018, ça tient! Jour J - 30


Le comité d'organisation du Marché des Arts du spectacle Africain boucle les derniers détails relatifs à l'accueil des milliers de professionnels attendus du 10 au 17 mars prochain au Pays du Président Alassane Ouattara. Très attentifs et veillant aux grains, les membres du comité exhortent les invités ayant reçu leur invitation officielle à confirmer au plus tard le 15 février leur participation. Une mesure préventive qui paraît déjà efficace pour palier les dépenses inutiles d'énergie. Aussi se fixent-ils l'obligation de bien accueillir leurs invités sans trop de difficultés. En clair qui confirme sa participation sera mieux pris en charge. Un simple geste, envoyer le mail de confirmation  à l'adresse chantal.nabalema@masa.ci
Cerise sur le gâteau, obtenez votre billet à  un tarif étudié à la baisse. Il suffit de vous rendre avec votre invitation officielle à une agence d'Air Côte-d'Ivoire. le MASA démarre le 10 mars. A un mois de ce grand rendez-vous culturel continental, les groyupe béninois s'activent pour une bonne participation. Déjà le ministre du tourisme, de la culture et des sports a introduit auprès de la présidence depuis jeudi 9 février une communication spéciale pour soutenir la participation béninoise que le Gouvernement souhaite rayonnante. Vivement que le Gouvernement et son Chef entendent le cri du ministre Oswald Homeky et accordent le financement qu'il faut. Soulignons que le MASA prend déjà en charge une bonne partie du séjour des participants officiels. Il reste pour les uns uniquement le transport vers Abidjan et les autres la prise en charge complète.

Happy Koffi GOUDOU

lire le communiqué officiel à cet effet ci-dessous

COMMUNIQUE MASA 2018
A l'attention des artistes, des professionnels et des journalistes invités.

La Direction Générale du MASA vous informe que la date butoir de confirmation de votre participation au MASA 2018 est fixée au vendredi 15 février 2018.

Passer cette date, aucune prise en charge (hébergement et restauration) ne sera accordée.

Pour valider votre prise en charge, vous ête priés d'envoyer une pièce justificative de votre fonction (carte professionnelle, lettre...) à l'adresse chantal.nabalema@masa.ci

La Direction Générale du MASA vous informe également qu'elle a conclu un accord de partenariat avec la compagnie Air Côte-d'Ivoire, vous permettant de bénéficier de tarifs préférentiels. Pour en bénéficier, veuillez vous présenter aux agences Air Côte-d'Ivoire, munis de votre lettre d'invitation dûment signée par la Direction du MASA.

Pour toute information complémentaire, contactez le service communication du MASA à l'adresse: chantal.nabalema@masa.ci ou au (+225) 48 97 41 33


mardi 30 janvier 2018

Gilbert Déou-Malé leader charismatique à Ouessè reçoit les voeux...

Leader Charismatique à Ouessè, Gilbert Déou-Malé reçoit les vœux  des cadres de sa commune.

Le collectif des Directeurs nommés sous le régime du nouveau départ, a initié une cérémonie de présentation de vœux, une première dans la commune de Ouessè en c'est nouvelle année. C'était samedi 27 janvier dernier en présence des cadres et autres sympathisants tous placés sous l'égide de Gilbert Déou-Malé Directeur Général du Fonds d'aide à la Culture.

Considéré comme chantre et vecteur du nouveau départ dans la dixième circonscription électorale, Gilbert Déou-Malé a reçu les honneurs et la manifestation de la reconnaissance de ces cadres de Ouessè, nommés à divers postes à l'ère du régime actuel. 

C'est avec engagement, foi et sincérité qu'ils choisissent de rendre hommage à celui qu'ils baptisent " ténor du nouveau départ " dans la dixième circonscription.   Dorothée SOVEGNON, guide ces cadres qui ont tenu à encourager leur leader et lui prouver leur fidélité voire leur loyauté. La cérémonie si modeste qu'elle soit est remplie de sens et de symboliques positifs. Entouré de  certaines personnalités telles que Émile Gnitangni, Paul Hounwanou, Honoré Medéton Pascal Ahichémey,  Victor Bloh Laurent Sènonkin, ce parterre de cadres bien connus des populations locales est élargi à la délégation  des jeunes de Ouessè avec la présence effective du coordonnateur de la  CCJ Ouessè Maximilien Dognonvi.

 La cérémonie s'est articulée autour de deux point essentiels:
- la Présentation des vœux de santé et surtout de promotion à Gilbert Déou-Malé
Il bénéficie d'un cadeau pour la circonstance à lui remis par le porte-parole des Directeurs. Les mêmes vœux selon les paroliers de l'heure vont à l'endroit du CA Marius Lassa Tossou.
mot de soutien aux actions réformatrices du Gouvernement Talon* 
 Gilbert Déou-Malé a dédié dans son allocution, tous les honneurs et hommage reçus au Chef de l'État Patrice Talon l'illuminé qui corrige et nettoie progressivement les nids des maux qui ensevelissent notre pays dans le sous-développement. Selon lui, les réformes initiées par le régime du nouveau départ visent à redonner au Bénin un développement durable. Et c'est la meilleure option qu'il faut, ajoutera Gilbert Déou-Malé. Il faut absolument y croire et soutenir les actions du Gouvernement pour l'intérêt général. Exhortera-t-il. Enfin ce dernier annonce quelques réalisations futures du nouveau départ en faveur de la commune de Ouessè. Il sera appuyé par le Chef d'arrondissement Marius Lassa Tossou dont les propos viennent ainsi confirmer ceux de son prédécesseur et galvanisent la troupe. Signalons que la cérémonie a reçu l'onction des notables et sages de Ouessè dont le représentant Pépé Dayinsè Sossou a imploré les bénédictions sur les efforts de tous pour des victoires plus grande en faveur du Président Patrice Talon. Un repas de convivialité a mis fin à la cérémonie maquée par une photo de famille.

Monde info 7


dimanche 7 janvier 2018

Festivals au Bénin, Le Zinli Wéfô se confirme pour la deuxième édition.

Festivals au Bénin:
Le Zinli Wéfô se confirme pour la deuxième édition

La deuxième édition du festival Zinli Wéfô se tient du 10 au 14 janvier entre Abomey et Cotonou. Mathias GANHOUNOUTO  président du comité d'organisation est rentré de France vendredi 5 janvier pour les dernières touches à apporter à la réussite de cette édition.

 Dans une ambiance festive orchestrée par les danseurs du rythme Akonhoun et une fanfanre de Cotonou sous l'égide de Léon Hounyê alias Sakpata Zogbo, le directeur du festival Zinli Wéfô Mathias Ganhounouto alias "Mati Vodoun" a été accueilli en digne prince d'Abomey. Il a initié le festival Zinli Wéfô afin de contribuer à la sauvegarde de cet élément du patrimoine culturel immatériel des Fons. Il propose une programmation composée de formation et de restitution d'atelier à travers un spectacle de fin de formation. L'atelier de formation s'ouvre à Abomey le mercredi 10 janvier. Il sera animé par un professionnel africain attendu à l'aéroport Cardinal Gantin de Cotonou le mercredi prochain. Mathias Ganhounouto n'aborde pas le rythme zinli de façon traditionnelle, il le travaille, le décompose en phases exécutables par toutes nationalités du monde de la danse. Les pas du Zinli sont révélés compatibles avec d'autres rythmiques. Mati Vodoun récrée le Zinli d'Abomey dans le souci de le rendre plus digeste, le transmet aux générations et le pratique devant public pour ainsi contribuer à sa sauvegarde. La deuxième édition du Zinli Wéfô sera marquée par deux étapes de restitution. Une à la place publique Bêhanzin de Goho le 13 janvier et l'autre lors de la cérémonie de clôture au centre Dako-Donou de Aubin Akpohounkè à Godomey Togoudo le 14 janvier 2017 à partir de 16h.

Happy Sylvestre GOUDOU