vendredi 13 novembre 2020

Le Kiarou à Pèrèrè, le Wourou à Bembèrèkè, le Haraka à Gogounou, Gogoré à Kandi.

 Mise en œuvre de son PTA 2020 et pré inventaire du PCI, l'Ensemble Artistique National poursuit son périple de captation des rythmes et danses patrimoniaux.


Danseurs du Kiarou de Won à Pèrèrè chez les Batombou (Bariba)

Identifiés pour enrichir les créations artistiques prochaines du Ballet national, du chœur polyphonique et de la troupe nationale de théâtre, les rythmes et danses patrimoniaux du Bénin font objet de captation depuis Lundi 9 novembre dernier. 

À l'étape du département de l'Alibori, le rythme et danse rituels Gogoré constitue un des éléments du patrimoine culturel immatériel des communautés Minkô de Kandifo, petit village d'environ 3000 habitants situé à 3km de Kandi, à l'Est de la ville chef lieu du département. Avec le soutien technique de l'équipe de Claude Balogoun (Gangan Production), l'élément a été capté sur la place communautaire abritant la divinité Daba, le mâle qui accueille Handé la femelle, avant la pratique du Gogoré. 

Danseurs et percussionnistes du Kiarou

A Gogounou, c'est la communauté Peulh de Fana, village d'extraction de lait de vache par excellence qui a offert le rythme et la danse Haraka. Caractérisé par une calebasse des instruments traditionnels légers à savoir, une calebasse et un percussionniste la cinquantaine, accoutré de chapeau traditionnel, des bagues aux dix doigts qui servent à rendre le son bien audible, il chante comme le lead vocal de l'orchestre. A ses côtés, un vieux, la soixantaine il manipule les deux files d'une petite guitare  traditionnelle dont il en est à ce jour l'unique détenteur du savoir et savoir-faire y afférents. Les danseurs du Haraka sont émanent des deux générations. Des grelots attachés aux pieds ils scandent la cadence par l'agitement rythmé de leurs pieds. Ils introduisent des séquences de battements de mains comme partie animée du Haraka.

Danse Wourou de Goussounon Bouè Gamia Bembèrèkè

La journée du jeudi 12 novembre à été marquée par la captation d'un élément encore très sacré du patrimoine immatériel des Baribas de l'arrondissement de Gamia, dans la commune de Bembèrèkè. Dans un petit village du nom de Goussinon Bouè situé à une dizaine de kilomètres de Gamia centre, une petite communauté de jeunes gens en majorité, assurent la sauvegarde du Wourou rituel coutumier des batombou chargé de jouer trois principales fonctions sociales..

- rituel mortuaire au cours des obsèques d'un Roi ou dignitaire Bariba

- rituel de démonstration de force mystiques entre féticheur au cours des cérémonies claniques

- Rituel pour exorciser le village des malheurs (décès répétés par exemple), pratiqué par un collège de féticheurs mis ensemble pour exorcisme commun. Il y a cependant une quatrième fonction social pas trop recommandé par les ancêtres, celui qui consiste à inviter le Wourou à être exprimer et pratiqué lors des événements festifs tel que la rencontre des autorités politiques ou manifestations officielles. Le Wourou dans ce cas respecte toujours la phase de consultation des ancêtres et génies tutélaires conformément aux trois premiers rôles avant sa sortie. Autrement, un mauvais sort atteint ceux qui ont ordonné cette sortie. Le Chef du culte qui assure l'héritage du Wourou à Gousounon Bouè s'appelle SIO N'GOBI TORI Mohamed Gankou. Lui-même guérisseur traditionnel, il confie qu'il faut être très fort au plan spirituel avant que le trône du prêtre du Wourou ne lui soit transmis. Le Wourou méconnu du public est une danse d'initiés fermée, qui impose des conditions dont seul le chef de file détient les secrets avant toute pratique.

                                                        
Photo de famille de l'équipe de l'EAN avec les détenteurs du Wourou

Percussionnistes du Kiarou
La journée du vendredi 13 novembre est consacrée au Kiarou. Nous sommes à Wouon, un petit village d'environ 16 km de distance poussiéreuses, de Pèrèrè centre, commune de Borgou. Ici la population est majoritairement musulmane. L'équipe conduite par Marcel Zounon Directeur de l'Ensemble artistique national devra attendre la fin de la prière de 14h avant d'espérer la présence des détenteurs du Kiarou. Le griot principal l'a signifié malgré l'appel orchestré par le grand tambour à double face que manipule un tout jeune garçon. Le Kiarou est une danse identitaire des "Wassangari" Princes Batombou (Bariba) qui le pratiquent lors des réjouissances populaires notamment à l'occasion des intronisations. Le Kiarou évoque la joie dans la communauté. Il se transmet facilement de générations en générations. 


Du Borgou


 Happy Koffi GOUDOU 


A suivre...

mardi 10 novembre 2020

Renouvellement de ses créations, l'Ensemble artistique national sur les traces des rythmes et danses patrimoniaux en disparition

 Entre captation et pré-inventaire, certains rythmes et danses patrimoniaux du Bénin revisités

expression du Gogoré par les Menkô de Kandifo

L'Ensemble artistique national organise dans les douze départements du Bénin la collecte par captation  de rythmes et danses traditionnels rares n'ayant encore trop fait objet de création artistique par ses trois sections à savoir le Ballet national, le chœur polyphonique et la troupe nationale de théâtre.C'est une activité inscrite au plan de travail annuel (PTA 2020) de cette direction sous tutelle du ministère du tourisme de la culture et des arts. Dirigé par Marcel Zounon, l'Ensemble artistique national a démarré sa collecte par le département de l'Alibori. Ainsi, la journée du lundi 09 novembre a été consacrée à l'enregistrement par la captation audiovisuelle de deux rythmes et danses. Il s'agit du "Gogoré" de Kandifo (Kandi) et du Haraka  identifié au village de Fana (commune de Gogounou)

Le Gogolé ou "Gogoré" de Kandifo
Le Gogolé (appellation originelle) signifie littéralement en langue Môkôlé "fétiche" ou "ancêtres" de Maison. Il est lié au rituel dédié au fétiches mâle Daba et femelle Handé. le prête nommé Kafè dirige les cérémonies rituelles en sept jours qui annoncent une nouvelle saison de semence. Le Gogolé ou Gogoré, élément du patrimoine culturel immatériel est pratiqué annuellement pour prévenir les communautés détentrices sur la promesse des semences ou la qualité des prochaines récoltes. Il se danse par les deux sexes à l'aide de tige de mil. Mais avant, il faut consulter Daba et faire venir à ses côtés Handé....
Instruments caractéristiques: Bata un tambour double faces à corde, parlant, est le principal instrument. une guitare traditionnelle semblable à une kora et une gourde servant de castagnettes, puis trois autres tambours plus grands au son basique. 
A suivre

Le Haraka de Fana à Gogounou
Rythme et danse pratiqués par la communauté peulh, il s'organise à l'occasion de tout événement festif en communauté peulh. Très économique en instruments, il se pratique à l'aide d'une calebasse que le percussionniste tape avec des bagues aux doigts. Une petite guitare traditionnelle vient rythmer en guise d'accompagnement. Les jeunes danseurs portent des grelots aux pieds et cadencent le rythme par des séries d'animations portées par leurs mains. Le Haraka se pratique par la communauté peulh qui n'en détiendrait pas l'exclusif apanage. Il ressort qu'une partie des Baribas aussi le pratique. 

les deux instrumentistes du Haraka
A suivre
 
Le Gogoré et le Haraka sont les deux rythmes choisis dans le département de l'Alibori pour faire objet de création future par le Ballet National. La preuve, ces deux élément du PCI local sont imposés pour le casting de recrutement des futurs sociétaires du département. 
photo de famille avec les détenteurs du Gogoré


Kandi, Nord Bénin

Happy Koffi GOUDOU

mercredi 29 avril 2020

Le Professeur ALLADE Coffi Adolphe sacré HOMME DE L'ANNEE 2019


Distingué deuxième personnalité socioculturelle de l'année 2019 selon l'initiative "L'Homme de l'Année", par le groupe de presse Le Matinal et e-Télé, le Professeur ALLADE Coffi Adolphe mérite les honneurs d'un Trésor Humain Vivant (THV) des danses patrimoniales du Bénin. 
A l'occasion de la célébration de la 39 ème édition de la Journée Internationale de la Danse (JID 2020), ce monument de la culture béninoise attire notre attention. Le présent article est une introduction partielle du portrait entrepris sur la personne de Coffi Alladé et ses oeuvres en tant qu'un Trésor Humain Vivant en matière de danses patrimoniales.  

L'Homme de l'Année est une initiative conjointe du groupe de presse le Matinal & e-Télé. elle vise à distinguer les deux meilleures personnalités dans trois catégories à savoir la Politique, le Sport et la Culture. Pour l'année 2019, la catégorie culture les deux Béninois reconnus s'appellent Bella Agossou une comédienne et actrice de cinéma résidant à Barcelone en Espagne, première, et le Maître Chorégraphe Coffi Alladé,deuxième. Père fondateur du groupe de ballets et danses traditionnelles Les Supers Anges Hwendo Na Bua du Bénin depuis octobre 1986, le Professeur Alladé est nanti de plus de quarante (40) années de pratique de la danse. Il est le président de la Confédération Béninoise de Danse (COBED) la plus grande structure corporatiste des danseurs béninois. Rare acteur ayant capitalisé cette taille d'expériences en danses patrimoniales, il a encadré et formé plusieurs danseurs aujourd'hui responsables de troupes et compagnies de danses traditionnelles et même contemporaines. Ce rôle de transmission, il le poursuit jusqu'à nos jours à travers sa propre troupe de danse et au Ballet national du Bénin où il exerce en tant que chorégraphe en chef depuis pratiquement la création de l'Ensemble artistique national. Plusieurs générations ont donc connu sa pédagogie dans ce processus de transmission auquel l'homme s'est adonné depuis une quarantaine d'année contribuant ainsi à la sauvegarde des danses patrimoniales en tant qu'élément du patrimonial culturel immatériel du Bénin. Du haut de ses 58 ans, il est admis dans le corps des THV (Trésors Humains Vivants) même si son pays ne le lui reconnaît pas encore. La danse traditionnelle est son affaire et il ne respire que par elle, au point où plusieurs se demandent "Et si Alladé Coffi n'existait pas, que deviendront nos danses traditionnelles face à cet envahissement de danses contemporaines et d'autres danses modernes étrangères qui colonisent nos jeunes générations et les emportent loin de leurs traditions?" 
Sans se lasser le Professeur Alladé Coffi continue de créer des spectacles de danses avec les Supers Anges Hwendo Na Bua, le Ballet national et participe aux voyages de promotion du patrimoine culturel béninois à travers le monde. Chaque année le THV des danses est toujours présent sur au moins un autre continent dans le monde pour vendre les merveilles culturelles du Bénin. Il forme  lors de ses séjours plusieurs pratiquants étrangers et leur transmet les techniques liées aux danses patrimoniales béninoises. Il continue ces voyages de formation en Chine grâce à la coopération culturelle sino-béninoise, aux Etats-Unis, en France et pratiquement lors de la panoplie de festivals auxquels il participe dans le monde. A ce jour aucun danseurs béninois n'a battu le record acquis par le Professeur Alladé.

Le Dean Marcel Zounon félicitant le lauréat Alladé Coffi

Marcel Zounon Directeur de l'Ensemble Artistique National (Dean), un ami personnel du professeur Alladé et compagnon de lutte de vieilles dates, pense même que son collaborateur méritait la  première place de l'Homme de l'année 2019. Selon lui Alladé a marqué son territoire en cette année là. Il n'y a pas joué ponctuel en passant. Pour étayer son affirmation, Marcel Zounon a évoqué les nombreux exploits des supers anges en Espagne et jusqu'au îles Canaris sur plusieurs festivals assortis de lauriers. Il ajoute que l'infatigable a rejoint par suite la tournée internationale du ballet national au Portugal. Il a réussi avec brio la 11ème édition de son festival de danses Agogo en janvier sans oublier son investissement quotidien dans l'encadrement, la transmission aux jeunes générations des danses traditionnelles. Un pétri de talents artistique, Alladé rappelle au directeur Zounon le rôle qu'ont joué les aînés africains tels que Itallo Zambo du ballet Fodéba Kéita de Guinée Conakry, Souleymane Koly de Côte-d'Ivoire et Alassane Danté du Niger qui étaient des personnalités classées THV par leurs pays respectifs. Marcel Zounon a souligné la popularité sans faille de l'homme dans son pays et illustre son propos par l'accueil que les populations lui réservent dans toutes les localités du Bénin du nord au sud, de l'est à l'ouest. Il mérite une attention particulière de la part de son pays compte tenu de ses efforts en faveur de la destination Bénin. Marcel Zounon a, pour finir, félicité le groupe de presse Le Matinal et e-télé pour avoir vu juste de penser à distinguer un vrai patriote qui ne pense que rayonnement de son pays à travers ce qu'il sait faire le mieux, la danse.

Koffi Atédé Directeur des Arts et du Livre félicite le récipiendaire

En attendant l'audience du lauréat avec le Ministre Jean-Michel Abimbola, le directeur des arts et du Livre Koffi Attédé félicite le Professeur Alladé par des mots bien soutenus.
" Je suis très honoré, très fier d'apprendre la distinction de monsieur Alladé Coffi Adolphe. Pas   seulement  moi, modestement à travers moi le Bénin d'avoir parmi ses rangs,un fils de la notoriété et du talent de monsieur Alladé. Il y a également une disposition d'esprit qu'il a aujourd'hui qui consiste à partager et à transmettre son talent, son savoir-faire, son savoir-être, ses réseaux ses contacts l'expérience qu'il a pu accumuler au cours de  ces quatre dernières décennies et qui lui permettent  aujourd'hui d'être distingué personnalité socioculturelle, L'homme de l'année 2019. Au nom du Ministre je voudrais lui  témoigner notre reconnaissance, la reconnaissance du ministère, la reconnaissance du  pays pour toutes ses  années son énergie, son engagement aux côtés des autres artistes mais également au ballet national où il intervient en tant que chorégraphe. Bon vent à lui et je lui souhaite des années qui seront encore pleines de créations pleines de distinctions, et motifs de fierté." Koffi ATTEDE, Directeur des arts et du livre (Dal)


Happy Sylvestre GOUDOU


vendredi 28 février 2020

15ème FESTIMA à DEDOUGOU le Zangbéto de LOKOKOUKOUME révèle le Bénin au Burkina Faso. Une retombée positive du Feridama 2019

                                           Un masque Zangbéto de Lokokoukoumè au Feridama 2019

Une retombée artistique et économique du FERIDAMA 2019

Partie de Cotonou ce vendredi 28 février 2020, la délégation de 15 membres de la société de masque Zangbéto de Lokokoukoumè est conduite par Clément Bonou président de l'Association Forêt Sacrée. Elle participe du 29 février au 7 mars à la 15ème édition du Festival international des Masques et des Arts de Dédougou au Burkina Faso. 

Organisé par l'Association pour la Sauvegarde des Masques (ASAMA), le festival international des masques et des arts de Dédougou se tient dans la belle cité de Bankuy. Léonce Ki responsable de l'Asama et son équipe ont identifié sur la 10ème édition du Festival des rituels et des danses masquées (Feridama), la société de masque Zangbéto de Lokokoukoumè sur recommandation de Marcel Zounon directeur dudit festival.. Lokokoukoumè a donné en effet un spectacle époustouflant qui a motivé sa sélection pour Festima 2020. Cette première participation au Festima est rendue possible grâce au soutien financier de la Mairie de Sèmè Kpodji et son Maire Charlemagne Honfo. Le Zangan Makoutodé Zinsou François chef de file du couvent et ses poulains, remercient le maire de Sèmè Kpodji et promettent faire bonne prestation à Dédougou afin de révéler le Bénin dans ce coin de la sous-région à travers des démonstrations mystiques intrinsèques au zangbéto.  
La 15ème édition du Festima est placée sous le thème " Masques, dialogues des cultures et cohésion sociale." Son programme est riche et alléchant. Le plateau du Festima 2020 offre des parades de masques et des spectacles vivants d'une diversité de masques à savoir les masques de feuilles, de fibres, de tissus, d'écosses et de pailles; des panels sur le thème de l'édition, un marché africain, un espace musée et un plateau d'animation. 

Happy GOUDOU BIDA

mardi 18 février 2020

Gilbert Déou Malé distingué par TRACES OUIDAH 2020

Gilbert Déou Malé Directeur général du Fonds des arts et de la culture a été identifié et récompensé par le comité d'organisation de la 7ème édition du festival Traces 2020. C'était samedi 15 février dernier au fort français de Ouidah. Cette distinction est attribuée aux récipiendaires pour leur investissement personnel en faveur du développement du secteur de la culture au Bénin selon Eric Coffi Lazare Acakpo et Francesca Pedùlla respectivement président et vice présidente de l'association Sonagnon. D'autres personnalités et acteurs culturels majeurs tels que le Professeur de danse Alladé Coffi Adolphe et Marcel Zounon Directeur de l'Ensemble artistique national, ont reçu les mêmes récompenses après l'époustouflant spectacle métissé de restitution des stagiaires. 

 
                                                                              Le Dg Fac recevant son laurier

Au profit du spectacle de restitution qui clôture les activités du 7ème festival Traces à Ouidah, Eric Acakpo et la chorégraphe Italienne Francesca Pedulla ont démontré une fois encore, que les danses traditionnelles du Bénin peuvent être travaillées et nettoyées de  tous leurs déchets superflus. Sous le thème de "Axis Syllabus", ils ont dirigé une résidence de formation en danse contemporaine axée sur les mouvements des danses traditionnelles du Bénin. Du 29 janvier au 15 février, une quarantaine de danseurs venus de plusieurs pays tels que l'Italie, l'Espagne, la Belgique, le Canada, les Etats-Unis, le Nigeria, le Ghana, le Togo et le Bénin, ont participé à la résidence de création en danse contemporaine selon cette fois-ci la méthode de l'axis syllabus. Une étude pratique qui consiste à contrôler le corps du pratiquant de la danse en lui faisant éviter des mouvements hostiles à sa morphologie sur le long terme. La méconnaissance de son corps et son adaptation aux mouvements de danse peut occasionner des conséquence sur les articulations notamment le genou, la cheville, le dos etc. L'ignorance de cette méthode influe négativement sur la gestion de la carrière du danseur. Le festival Traces, en résidence a renforcé les capacités des stagiaires à l'axis syllabus appliqué aux rythmes traditionnels à savoir, le sakpata, le yaoïtcha, et un autre rythme de recherche ponctué par la kora. Le public a vu les "blancs" danser sans complexe du sakpata, du yaoïtcha tout comme les africains d'autres nationalités. Bien que n'ayant pas bénéficié du financement du Fonds des arts et de la culture, l'association culturelle Sonagnon a invité le Dg Fac, le Directeur de l'Ensemble artistique national, le Directeur de Développement du Tourisme Bertrand Adjovi, le Professeur Alladé afin qu'ils apprécient le travail qui se réalise en faveur de la sauvegarde des danses traditionnelles, pan important du patrimoine immatériel de notre pays et s'imprègne aussi des réalités qui sous-tendent l'initiative. Une démarche appréciée par ces dernier après avoir suivi le spectacle de restitution qui est à la hauteur des attentes et a démontré le sérieux de son organisation.
La distinction spécifique du Dg Fac est aussi une manière pour Eric Acakpo et ses partenaires de reconnaître l'efficacité de Gilbert Déou Malé dans sa gestion actuelle du Fac basée sur l'équité dans le financement, sa volonté de faire de l'acteur culturel un véritable moteur de développement, a laissé entendre l'organisateur en chef du festival Traces. Il finit en rappelant qu'il fait venir chaque année plusieurs nationalités de danseurs qui injectent des devises dans le tourisme culturel et contribuent ainsi au développement économique du Bénin. 


Happy GOUDOU BIDA