lundi 30 avril 2018

L'UEMOA renforce une vingtaine de journalistes à la critique d'art



Activité du PDC-UEMOA
Une vingtaine de journalistes culturels formés à la critique d’art à Dakar.

Du 23 au 27 avril, se tient l’atelier de formation des membres du réseau des journalistes culturels pour le programme de développement culturel de l’Uemoa (RJ/PDC-UEMOA). Venus des huit pays de l’espace communautaire, ils partent renforcés en critique d’art sous l’égide des Professeurs Yacouba Konaté (ivoirien) et Ibrahima Wane (sénégalais). L’organisation entièrement financée par la Commission de l’Uemoa en partenariat avec la biennale Dak’art 2018 est conduite par l’équipe de Mme Aminata Lo Paye en charge du programme de développement culturel.

Vingt (20) membres du réseau des journalistes culturels pour le programme de développement culturel de l’Uemoa sont formés à la critique d’art. Cette activité intervient à la veille de la 13ème édition de la biennale Dak’art dont l’ouverture prévue le 3 mai. Les capacités des participants sont renforcées d’abord à la gestion des droits d’auteurs à travers la communication de Samuel Sangwa, directeur régional Afrique de la Cisac. Ensuite, ils ont reçu de leurs formateurs les outils pour la critique journalistique, renseignés sur l’approche historique des arts visuels en Afrique, la lecture d’une œuvre d’art et les touches et retouches d’un compte rendu d’une exposition. Ces notions théoriques sont complétées de visites tous les après-midi d’une exposition en cours dans un espace ou galerie de Dakar. Ainsi les apprenants sous l’égide de leurs professeurs explorent les deux premiers jours la Galerie Kemboury, l’exposition inaugurale de la Villa des Arts ouvert seulement en mars dernier, une initiative personnel et sous fonds propre du polyvalent et atypique plasticien Ousmane Ndiaye Ndiaye alias Dago. Privilégiés par la biennale dak’art, les participants sont accueillis à la bibliothèque de l’Université Cheikh Anta Diop pour visiter en exclusivité l’exposition « Quelle humanité pour demain ? » du baobab Ibrahim Diallo Lebergerdeliledengor. Avec le guide, le Professeur Magueye Kassé, commissaire de l’exposition et l’artiste-savant, les visiteurs spéciaux voyagent dans les méandres d’un univers diversifié et multiforme soumis à une scénographie appropriée signée Fodé Camara. Le vernissage de « Quelle humanité pour demain ? » est prévu le 5 mai pour le compte du Dak’art Off. La même thématique « Quelle humanité pour demain ? » fait objet d’une table ronde ce 2 mai au Terrou bi (salon des princes) à partir de 9h30. Un document de synthèse y sera édité et mis en ligne sur le site de l’université www.ucad.edu.sn et celui de l’artiste www.lebergerdelile.com a confié le Commissaire. Une autre exposition de sculpture et peinture dirigé par Omar Diack comme commissaire en cours dans une banque de la place est aussi visitée avant le grand tour du Musée de Civilisation Noire. Un géant édifice fruit de la coopération sino-sénégalaise. Il coûte 12 milliards de FCFA au contribuable sénégalais, sans regret. La visite guidée par Amadou DAFF, comptable des matières, a permis d’explorer les différents compartiments du musée. De l’administration au 4ème étage jusqu’à la salle de surveillance camera en bas, en passant par les salles d’exposition, les ailes pour le réfectoire, le plan compatible des toilettes modernes, la grande galerie circulaire de 50m de rayon, l’auditorium de 150 places, tout est placé sous surveillance de 108 caméras. Il est doté d’une grande esplanade qu’il partage presque avec le Théâtre National auquel il fait face. Le musée de civilisation noire sera inauguré le 6 décembre prochain par SEM Macky Sall, Président de la République du Sénégal.
L’atelier prend fin sous une note de satisfaction générale après une évaluation de l’organisation et le mot de clôture.

Happy Sylvestre GOUDOU